Ruines du Château de Glenay (Glenay, Deux-Sèvres)

Bien qu’en ruines, le château de Glenay est imposant. Bâti à partir de la fin du XV°s. à l’écart du bourg, il était protégé par de profondes douves et du côté de la rivière, par un haut rempart en maçonnerie, surmonté de créneaux et flanqué de tourelles d’angles. 
Il s’agit là d’un bel exemple de construction des XVème et XVI°s. s. Du pont qui enjambe le Thouaret, on aperçoit les tours, les fenêtres à meneaux, ainsi que la chapelle Sainte Marguerite qui abritait autrefois les gisants en marbre blanc des seigneurs des lieux, René et Françoise de Vignerot de Pontcourlay.

Au début du XVIIème siècle, titré Gentilhomme de la chambre du Roy, René de Vignerot de Pontcourlay, seigneur de Glenay combattit aux côtés d’Henri IV dont il devint un proche ainsi que l’un des favoris de la reine Marie de Médicis. En 1603, il épouse Françoise de Plessis de Richelieu, la soeur d’Armand de Richelieu, évêque de Luçon et futur cardinal. Mais, en 1610, Henri IV meurt sous les coups du poignard de Ravaillac. Privé de son ami et protecteur, René de Vignerot est atterré et tombe malade. Réfugié dans son château de Glenay, il se languit et n’a plus goût à rien. Son épouse a l’heureuse initiative d’appeler à son chevet, son frère, Armand du Plessis, l’évêque de Luçon. Ce dernier reste plusieurs semaines à Glenay, fait venir des artistes, des musiciens et réconforte son beau-frère qui recouvre peu à peu...

Où le situer ?